12 septembre, 19h, débat : Ouverture de la Petite Ceinture, trouver le bon équilibre entre les bons principes et les contraintes de mise en œuvre 🗺

Projet phare la municipalité parisienne, l’ouverture au public de la petite ceinture avait fait l’objet d’une large concertation en 2013, laquelle avait plébiscité l’approche et les principes portés par les écologistes :

  • inconstructibilité (y compris des « sur-largeurs »),
  • maintien de la continuité,
  • réversibilité des aménagements (pour garantir leur sobriété et ne pas écarter un éventuel retour à une fonction de transport dans 40 ou 50 ans).

Patrimoine tant industriel que naturel, la petite ceinture doit conserver son attrait et les fonctions écologiques qu’elle remplit (corridor écologique, îlot de fraîcheur, biotope particulier lié à son passé ferroviaire).

Reste qu’entre le partisans d’un statut quo au nom d’un hypothétique retour d’un train, et les intérets bien compris du propriétaire (SNCF réseau) pour valoriser son bien, dans le contexte d’une pression immobilière, entretenue y compris par la Ville de Paris afin, légitimement, de prendre sa part dans la réponse à la crise du logement … nous savions qu’il y aurait forcément entre les principes et la mise en œuvre un écart …

La signature avec SNCF-Réseau (propriétaire de la petite ceinture) d’une convention globale d’ouverture et de mise en valeur de ce patrimoine, dans les premiers mois de cette mandature, fut certes une première avancée pour une ouverture attendue. Mais la signature concomitante d’une convention de construction de logement avec le même partenaire indiquait déjà que certaines « sur largeurs » seraient finalement construites (12e et 18e).

De même dans le cadre de l’ouverture au public chaque édicule, chaque ancienne gare sont regardés comme autant d’opportunités commerciales… propres à diminuer les coûts, par ailleurs importants, de la mise en sécurité préalable à toute ouverture publique officielle.

C’est pourquoi il est si important que la participation citoyenne pèse dans la recherche des équilibres à trouver entre les bons principes et les contraintes et contradictions concrètes que rencontre leur mise en oeuvre.

Heureusement, les opportunités de participations existent, ainsi dans une démarche innovante la Ville a installé dans le 20e arrondissement sur la parcelle de la rue de la Mare un collectif multi-professions pour co construire avec les acteurs l’aménagement de cette parcelle.

Une réunion publique de présentation de ce dispositif se tiendra ce Vendredi 16 septembre en mairie du 20e

Nul doute qu’au delà de la parcelle de la rue de la Mare, il sera aussi question de celle, plus problématique, de la gare de Charonne, sur lequel la SNCF (propriétaire) envisage l’implantation d’un musée ferroviaire entre y transplantant une gare classée monument historique (actuellement édifiée, sans affectation, à Bois Colombes) construite en kit pour les expositions universelles 1878 et 1889, dite gare Lisch (nom de l’architecte l’ayant conçu). Le projet pourrait avoir un impact sur l’actuel jardin de la Gare de Charonne, puisque des bâtiments annexes accompagne ce projet muséal.

L’accord de la Maire de Paris pour cette implantation rend la mise en œuvre de ce projet très probable.

C’est afin de préparer collectivement les débats publics autour de l’ouverture de la petite ceinture dans le 20e que nous organisons lundi 12 septembre 19h à la Teinturerie, une réunion d’échange aux quels vous êtes aimablement conviés.

La Teinturerie n’a pas déménagé et se trouve toujours au 24 rue de la Chine, Paris 20e

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La Teinturerie, 24, Rue de la Chine, Quartier du Père-Lachaise, Paris 20e Arrondissement, Paris, Île-de-France, France métropolitaine, 75020, France Carte