Moratoire pour les contrats aidés

Les élus-es écologistes et la majorité municipale du 20e unis pour un moratoire sur la suppression arbitraire des contrats aidés dans nos quartiers.

Lors du conseil municipal d’arrondissement du 12 septembre 2017, la maire du 20e a défendu l’approche comptable du gouvernement Macron consistant à réduire drastiquement les crédits aux contrats aidés et à la politique de la ville.

Depuis, la maire du 20e arrondissement élue sous l’étiquette PS, se trouve en minorité, la majorité des élus-es demeurant à gauche et fidèles à leur engagement.

Le récent gel du financement des contrats aidés cumulé avec​ la suppression des emplois tremplins par la Région et la coupe sombre des crédits octroyés à la politique de la ville met en péril la capacité des associations à mener leurs actions ainsi que la survie même des structures en quartier politique de la ville.

Dans le seul 20e arrondissement, un premier recensement a permis d’identifier plus de 80 associations et établissements scolaires correspondant à plus de 120 emplois aidés qui risquent d’être supprimés dans les mois à venir. Il s’agit d’autant de coups portés aveuglément à la vie et au lien social dans les quartiers de notre arrondissement, dans tous les domaines : social, éducation, environnement, culture, sport…

Face à cette situation dramatique, les élu.e.s écologistes se sont associé.e.s aux élu.e.s des groupes communiste et socialiste et apparentés du 20e arrondissement en déposant des vœux communs pour le prochain conseil d’arrondissement. Ces vœux pour demander à la Maire de Paris d’interpeller le gouvernement
​afin ​:

  • que soit rétabli un dispositif d’emplois aidés pérenne, adapté et destiné aux associations et au secteur non-marchand, ainsi qu’aux entreprises faisant le pari des quartiers populaires ;
  • qu’il garantisse le maintien des postes d’adultes-relais assurant des missions d’accueil et de médiation dans les associations et structures de proximité ;
  • que soi​ent rétablis les crédits politiques de la ville.

Par ailleurs, nous demandons qu’un moratoire soit prononcé afin qu’un travail puisse être ​enta​​m​é avec les collectivités locales et les acteurs des territoires sur l’avenir de ces dispositifs.