Après une nouvelle mobilisation et tractage le samedi 14 janvier, où plusieurs militants d’EELV étaient présents, un nouveau vœu relatif à l’installation d’un Carrefour dans le bâtiment de l’ancien rectorat (94 avenue Gambetta) a été déposé par le groupe « Paris Place du peuple » (communiste/Front de Gauche).
Ce vœu déplorait notamment l’annulation de la réunion de concertation prévue par la Maire. Le groupe écologiste s’y est associé, avant que le groupe « Paris Place du peuple » ne le retire suite à la promesse de Mme Calandra d’organiser une nouvelle réunion entre les élus du 20e, le promoteur CVI et Carrefour pour faire évoluer le projet, conformément au vœu adopté en Conseil de Paris le 26 septembre 2016 : « la Maire de Paris lutte par tous les moyens à sa disposition contre l’implantation des très grandes surfaces alimentaires » et que « les parties prenantes, dont les élus concernés, soient réunies afin de travailler à faire évoluer le projet de grande surface alimentaire programmé au 94, avenue Gambetta, et de discuter de l’utilisation des surfaces restantes dédiées à l’activité économique ».
Le vœu du groupe communiste/Front de Gauche demandait également à ce que la Semaest (société d’économie mixte de la Ville de Paris, spécialisée dans l’animation économique des quartiers) soit missionnée par la Ville de Paris pour qu’elle se porte acquéreur de tout ou partie des locaux de l’ancien rectorat.
Suite à la promesse de la maire d’organiser la réunion de concertation (qui se tiendra finalement le 27 février), ce second item n’a pas été abordé. L’absence du rédacteur du vœu, Jacques Baudrier, n’a sans doute pas contribué à nourrir le débat.
Parallèlement, les co-secrétaires du groupe local ont été conviés à la permanence de George-Pau Langevin le 3 février pour discuter de son positionnement sur ce sujet en tant que députée sortante (et candidate à sa propre succession) de la 15ème circonscription. Ce rendez-vous faisait suite à la lettre ouverte que nous lui avions adressée, rappelant les motifs d’opposition, tant sur le fond que sur la forme, suscitant l’indignation des habitants et la création de l’association « Carton Rouge ».
Mme Pau-Langevin et son équipe se sont montrés plutôt réceptifs à ces arguments et ont ainsi proposé de rencontrer les protagonistes afin d’essayer d’avancer sur le sujet.